Cochon, cochon…Viens là petit cochon !

Sans hésitation, le titre de sinistre imbécile du mois est décerné à cet habitant de Lingolsheim (Alsace) qui a, selon le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace, réussi l'exploit de reproduire, seul, à son échelle, une toute petite échelle, l'ignominie de l'élevage industriel du porc.

Mercredi dernier, quelques personnes demeurant dans le centre de Lingolsheim appellent l'association Le refuge de Noé car ils viennent d'assister à un spectacle odieux : un de leurs voisins a essayé de tuer, de ses propres mains, le cochon qu'il élevait afin de le bouffer par la suite.

Mais ce type a utilisé une masse et a raté son coup une première fois.
Au lieu de le frapper entre les 2 yeux, il lui fracasse la tête entre les yeux et le groin.
La  pauvre bestiole hurle de douleur, si fort que les riverains sont alertés et téléphonent immédiatement à l'association de protection animale.

Deux bénévoles arrivent sans tarder et découvrent un animal agonisant. Ce qu'ils constatent les laisse sans voix : l'animal vivait au fin fond d'une cour de 20 m2 dans un 'enclos' de 2 m2 dissimulé par une bâche.

Les deux bénévoles tentent de faire venir les flics mais ceux-ci ayant autre chose à faire, ils sont contraints de porter le cochon ensanglanté chez un vétérinaire, à Molsheim en plus, pour le faire piquer.

L'association a porté plainte pour acte de cruauté le jour même. La brute, elle, a simplement déclaré qu'elle regrettait avoir perdu de l'argent, car elle avait acheté ce cochon petit pour l'engraisser et le tuer.

Moche non ?

Comme est tragique le fait que le cochon, depuis des millénaires, ne soit vu et considéré que comme un animal destiné à l'alimentation des humains et qu'il ne vive (dans quelles conditions !) dans les porcheries, fermières ou industrielles, toujours sombres et étroites, que le temps de grossir pour être ensuite saigné, écorché et mangé.