J'irai pisser sur la tombe de Conchita Cintrón
-Dis-moi, TAOMUGAIA, tu as 5mn ?
-Oui mais dépêche-toi, je suis fatigué.
-D'accord ! Alors tu penses quoi de Conchita Cintrón ?
-Qu'elle crève la gueule ouverte, les yeux becquetés par des fourmis rouges (ou des magnans, c'est comme tu veux).
-Mais elle vient de mourir justement...
-Tant pis. Qu'elle crève une deuxième fois; ça nous fera des vacances.
Consuelo Cintrón Verril est née au Chili, le 09 août 1922. Elle vient de claboter, hier, le 17 février.
Cette fille a longtemps été la plus célèbre des matadoras (tueuses de toro) de la planète. C'était une 'rejoneadora', c'est à dire une matadora sur un cheval. Une cavalière de la muerte en quelque sorte.
Le hasard faisant bien les choses, le régime franquiste interdisant aux femmes le plaisir de torturer de l'animal à pied dans l'arène, elle bonifia son irrépressible dégoût pour la vie sur le sol européen.
Elle fit donc sa première apparition dans une arène espagnole (à Séville) en avril 1945 et pris sa retraite de tortionnaire en novembre 1950.
Pour résumer, Conchita Cintrón fut une malade qui consacra sa vie entière à la souffrance et à la mort-loisir. Un petit être pathétique, débordant de méchanceté.
Une incontinente du mal.
La 'déesse blonde des arènes', comme les vicieux aimaient à l'appeler, donna l'alternative (c'est à dire une confirmation du grade de matador) à Marie Sara, autre spécimen errant et mortifère de cette population, en septembre 1991.
D'ailleurs, pendant que j'y pense, j'ai causé d'elle ici, en juillet 2007 : http://taomugaia.canalblog.com/archives/2007/07/26/6970377.html