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Ça branle dans le manche
1 mars 2011

La chasse, c'est le coït des frustrés

n04

Et si on se faisait le grand plaisir de relire les paroles de cette chanson de l'ami Tachan ?
Car il est question de cette bonne vieille racaille des talus, des nuques épaisses qui traquent et abîment le vivant.
Elle a eu bien des tracas, en cette fin de semaine dernière...Un viandard qui a reçu une dragée dans le placard du côté de Laon (la capitale des paons) et qui est devenu tout mort, un autre dont la pétoire lui a explosé dans les paluches, à Ully-Saint-Georges...Mais on en recause, ne te fais pas de bile...

Sur une boîte de conserve, sur un pigeon d'argile, vains dieux, c'est pas pareil !
Pour les chasseurs, les vrais, il faut de la chair tiède avec du sang vermeil,
Pour les chasseurs, les vrais, il faut que ça palpite de plumes et de ramage,
Il faut que ça ait peur, il faut que ça se sauve, bref, que ce soit " sauvage "...

La Chasse,
C'est le défoul'ment national, c'est la soupape des frustrés,
La Chasse,
C'est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix !

Chaque mois de septembre, le plumet au chapeau, ils partent comme en quarante,
Ranimer la flaflame du Chasseur Inconnu qu'avait du poil au ventre,
En carte comme les putes, ils draguent à Rambouillet, ils tapinent en Sologne,
Mais quand ils tirent leur coup, le client de passage se réveille charogne...

La Chasse,
C'est le défoul'ment national, c'est le coït des frustrés,
La Chasse,
C'est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix !

Regardez-les marcher, l'arrogance au visage, le coeur sur la gâchette,
Ces spadassins rentrés, ces héros d'Epinal, ces tueurs de fauvettes,
Regarder les marcher, ces Zaroff de banlieue, ces Hemingwayd'Neuilly,
Vers le trou à lapin, vers la mare à canards, y faire leur safari...

La Chasse,
C'est le défoul'ment national, c'est la Villette des frustrés,
La Chasse,
C'est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix !

Les soldats ça s'enraye, les soldats ça se rouille, c'est comme les carabines
Le service militaire ça s'continue plus tard à coups de chevrotines :
Pour le chasseur français y avait le perdreau boche ou le lièvre fellouze,
Pour le chasseur franquiste l'anarchiste rouge-gorge et la chienne andalouse...

La Chasse,
C'est le défoul'ment national, c'est le p'tit Vietnam des frustrés,
La Chasse,
C'est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix,
De paix ?!

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Commentaires
S
la chasse mais aussi les folies des financiers,et d'industriels c'est l'extension de la folie névrotique de pseudos hommes qui veulent régenté et écrasé ce qui n'est pas eux.leurs malaises ils le partagent,mais le mauvais sens du terme
T
Cerfs, chevreuils et sangliers, maudits pour les dégâts qu'ils causent aux jeunes pousses dans les forêts et les champs, représentent pourtant une composante précieuse de la diversité végétale: les graines des plantes voyagent très bien sur leurs dos et dans leurs pelages !<br /> Au point que grâce à ce type original de convoyage, une plante rare qu'on croyait disparue est réapparue dans la forêt domaniale d'Arc-en-Barrois en Haute-Marne, débusquée par les chercheurs du Cemagref, organisme spécialisé pans les sciences et technologies de l'environnement. "On a découvert un peu par hasard cette petite plante verte, le cynoglosse, une espèce végétale qui n'était pas présente dans cette forêt en 1976", raconte à l'AFP Philippe Ballon, responsable de l'équipe en charge des études sur les interactions entre l'augmentation des ongulés (cerf, chevreuil et sanglier) et les communautés végétales.<br /> Partant des inventaires de l'INRA de 1976 et de 1981 et d'un nouvel échantillonnage en 2005-2006, le chercheur Christophe Baltzinger a observé la réapparition de cette plante seulement en bordure de forêt à partir de 1981 puis en grand nombre sur tout le massif quinze ans plus tard. "Cela nous a interpellés parce qu'on s'est aperçus que cette espèce plutôt rare était d'autant plus répandue dans les zones où il y avait une forte présence d'animaux", précise M. Ballon.<br /> Mais comment cette plante toxique, donc non comestible pour la faune forestière, a-t-elle pu refaire surface ? Après avoir étudié les autres espèces végétales broutées par les cerfs, dans l'entourage desquelles se multipliait le cynoglosse, il ne pouvait y avoir qu'un vecteur: le cerf ! L'examen minutieux des graines de cette plante de la famille des boraginacées a permis de découvrir qu'elles sont entourées de petites aspérités pointues, des mucrons, qui s'accrochent bien dans le pelage des animaux.<br /> En coopération avec l'Office national de la Chasse, qui prévient les chercheurs lorsque des animaux sont tués, une cinquantaine d'ongulés ont ainsi été brossés l'an dernier dans trois massifs forestiers en Haute-Marne, en forêt domaniale de Montargis et celle d'Orléans.<br /> "On les a peignés avec un petit peigne très fin, toujours dans le même sens, pour récupérer la terre et des graines dans les poils", souligne Philippe Ballon. Le brossage des sangliers en particulier a donné des résultats intéressants. "On a trouvé une quarantaine d'espèces de graines différentes dans les poils du sanglier", selon le chercheur, allant du plantain au trèfle en passant par le cynoglosse.<br /> Le sanglier a une double particularité. Son pelage est constitué d'une double strate de poils très épais, à l'extérieur les soies plus longues et à l'intérieur une bourre constituée de poils beaucoup plus fins auxquels s'accrochent les graines. En outre il parcourt plusieurs kilomètres entre le lieu où il se nourrit et celui où il se repose. "Sur son itinéraire, il y a des zones où il va se bauger (bains de boue), se gratter, etc. et donc, il peut ainsi permettre la dissémination des espèces végétales", explique M. Ballon. "Les ongulés ont un rôle particulier dans les écosystèmes qui mérite qu'on se penche dessus", selon lui.<br /> Le Cemagref travaille d'ailleurs au projet DIPLO (Dispersion des plantes par les ongulés sauvages) pour évaluer les conséquence du déplacement des animaux sur le destin des graines, depuis leur prise en charge jusqu'à leur libération sur le sol.
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